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vendredi, mars 29, 2024

A Blida, 5 manifestants du Hirak risquent jusqu’à 3 années de prison ferme pour avoir brandi des pancartes contre le régime

5 manifestants algériens du Hirak risquent jusqu’à 3 années de prison ferme à Blida parce qu’ils ont manifesté le vendredi dernier 19 mars en brandissant des pancartes hostiles au pouvoir algérien. Ces manifestants ont comparu aujourd’hui jeudi matin devant le tribunal de Blida pour être jugé après avoir été interpellés en marge des manifestations du Hirak le vendredi dernier, a appris Algérie Part auprès de plusieurs sources concordantes. 

Lors de la première audience de leur procès organisé ce jeudi au tribunal de Blida, le parquet a requis effectivement une peine de 3 années de prison ferme et une amende de 100 mille Da. Les 5 jeunes manifestants sont accusés officiellement d’incitation à attroupement non-armé. La justice algérienne leur reproche également d’avoir exposé en public des slogans qui portent atteinte à l’intérêt national. Les juges font référence à des banderoles qui appellent à l’édification d’un Etat civil et non militaire comme le réclament des milliers de manifestants algériens depuis la reprise des marches du mouvement populaire le 22 février dernier.

Ces 5 manifestants poursuivis à Blida s’appellent Mohahmedi Abdelhakim, Hamzi Djamel, Serradj Bilal, Youcef Abdelsamih et Benyahia Farès. Ils connaîtront le verdict au tribunal de Blida le jeudi 8 avril prochain. Cette affaire démontre enfin que la répression judiciaire et sécuritaire a été bel et bien vigoureusement relancée par le régime algérien à l’encontre des manifestants et acteurs du Hirak.

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8 تعليقات

  1. Morgane, Loco, Amara et tous ceux qui ont quelques notions de dignité et de liberté, je vous souhaite une belle journée tout en slogans contre ces traîtres qui nous déshonores depuis au moins 62.
    Nos pires ennemis, aujourd’hui, ne viennent pas de l’étranger mais sont juste des descendants de harkis….
    Inch’Allah nous serons des acteurs de la libération du pays et de nos familles prises en otages.
    On reste soudé jusqu’à à la victoire ( et après) !