Cette fondation qui tritura nos méninges, tout le long de la saison, cache bien des arcanes. Nous avons donc pris la décision d’aller chercher le dit-club qui s’appelle Brave Foundation, dont le nom n’a jamais figuré sous pareille forme. En revanche, sa présentation est toujours faite sous l’appellation Brave Project. Pour commencer cette recherche, une petite vérification sur internet nous renvoie à un top-level domain (TLD) pas trop utilisé : celui de Global dans un site domicilié à l’adresse www.bebrave.global.

Selon les indications, le local de cette corporation se trouve ,en principe ,dans le Marlboro Building au 1359 Broadway, suite 1102, New York au coin de la 36th Avenue. Nous sommes donc allés à cette adresse en remontant jusqu’au 11e étage … pour fureter. Normalement , c’est ici que la cérémonie de remise du Prix de la Paix aurait du avoir lieu … ou a « eu lieu en présence » due l’ex-président de la république algérienne ou de son ex premier ministre Ahmed Ouyahia.Or, le local visité au 1e étage d’une superficie de 460 mètres carrés est divisé uniquement en bureaux meublés pour la location. Il y avait, à cet effet, deux affiches mentionnant justement des avis de location (offices for rent).Dans ce coin, point de fondation BRAVE et personne ne la connait. Cet endroit n’est pas compartimenté pour le besoin d’une association caritative. Il s’avère qu’un cabinet-conseils occupa deux des bureaux existants, dans la suite 1102. Il s’appelait BLJ Worldwide.
Nous avons bien voulu poser la question aux responsables de BLJ, sur cette mystérieuse fondation BRAVE. Malheureusement, nous n’avons rien trouvé car c’était presque vide. Ont-ils déménagé ou n’avons pas bien fouillé ? Bien que c’est légitime de s’interroger, mais nous avons tout de suite compris ‘ que cette affaire prêtait réellement à équivoque. Nous avons aussi essaye’ d’avoir une réponse de Mme Valérie collectrice au niveau de l’association dites Brave mais à chaque fois elle ne veut pas répondre à nos emails, surtout pas répondre sur l’origine de la dépêche et sur la véracité’ d’une telle attribution. Toutefois, un petit détail que nous ne pouvons révéler pour le moment, nous envoya sur deux pistes fort intéressantes.
La première est qu’un Algérien ayant une relation avec un couple syro-libanais, et en contrepartie d’une donation ( corruption), lui filèrent ce mauvais coton de prix de la paix. Le monsieur voulait faire une surprise à Bouteflika et à son frère pour combler toute l’Algérie d’émerveillement, faute de ne pouvoir avoir le Nobel. On fabrique alors un communiqué apocryphe ne se trouvant nulle part, même pas sur le site propre de la fondation, sauf que cette information a été brodée puis livrée aux journaux algériens, paraphrasée dans le format d’une certaine onomasiologie chère aux MAE.Cependant, il faut bien souligner que cette fondation qui verse, soi-disant, des aides à des enfants syriens déplacés au Liban, à partir d’activités photographiques, n’a rien avoir avec un prix de paix et un président de tout un Etat. Il s’agit d’une association de deux personnes qui vendent, lors des rencontres pour des levées de fonds, des images d’enfance réfugiée. Sa page Facebook le mentionne parfaitement … mais malheureusement n’a que 85 followers et 85 fans (celle de Prix Nobel 4.2 millions), et son compte n’a connu aucune activité depuis 25 janvier 2018.
A-t-elle eu la sympathie de certains acteurs américains ou chefs d’entreprises sensibles aux drames d’enfants pour pouvoir les mettre comme façade ? Possible. A-t-elle exploité des noms pour accomplir son forfait ? Possible. En somme, quel est le montant donné par le ou les Algériens pour décrocher ce titre de Prix de la paix ?

Mais pourquoi une adresse d’une fondation caritative dans un bureau de consultants ? Ensuite, où est ce couple syro-libnais qui dirige la fondation ? Ici , Faut-t-il rappeler qu’aux Etats-Unis, on peut créer une association de deux ou de 3 personnes. Les communautés moyen-orientales sont championnes dans ces montages. Parfois vous pouvez trouver un monsieur comme président, sa femme comme trésorière et son frère comme SG.
Le navrant est que le site de BRAVE nous ne donne ni le nom du président ni celui du trésorier, mais juste les noms de 4 membres d’honneur servant de facette ?Autre détail important. Le président de cette entreprise BLJ (d’origine anglaise), est en même temps membre du directoire de cette fondation controversée….. Bizarre ! Est-t-il au courant ou a t-il participé à l’attribution du prix ? Et comme la chronologie coïncide avec septembre 2018 mois de la visite des commerçants algériens de l’Ex FCE aux USA , cela prouve que ce monde n’est pas étranger à cette historiette de prix, une historiette nauséeuse… farcies de cancans médisants.
Notons enfin que ce qui a été rapporté dans ce paragraphe trouvé sur le net, est complètement faux: “La fondation US, composée entre autres d’anciens membres du Congrès américain, George Hochbrueckner (D-NY) et Christopher Shays (R-CT)” a décidé de récompenser le président de la République Algerienne en reconnaissance pour “le rôle de l’Algérie dans la négociation d’un accord de paix entre l’Ethiopie et l’Erythrée, qui a mis fin à la guerre de vingt ans ″”.
